Au mois juin, il est assez inhabituel d’avoir envie d’une soupe, mais ce mois de juin 2016 s’apparentant plutôt à un mois de novembre, nous avions besoin de quelque chose de chaud !
Filez directement à la recette de la soupe aux orties
L’ortie étant une plante très urticante, il faut impérativement porter des gants, en latex de préférence, pour les ramasser et même les cuisiner. À ce qu’il parait, hachées, elles ne piqueraient plus. On vous laisse tester… Quoiqu’il en soit, les jeunes feuilles étant les meilleures, cueillez-les à l’extrémité de la plante, elles sont jeunes, donc plus tendres. Veillez aussi à bien choisir l’endroit de la cueillette, loin des routes pour moins de pollution.
« Les plantes comme l’ortie, le pissenlit, le lierre terrestre disponible toute l’année peuvent remplacer en cas de besoin les feuilles d’épinard. »
Tiré du livre La vie d’un potager du jardin à la table de Carol Reid-Gaillard (Editions Sud-Ouest, 2012).
Voir aussi le blog de Carol.
La soupe d’ortie
Ingrédients
- Environ 400 grammes de sommités d’ortie
- une gousse d’ail
- une échalote
- 2 grosses pommes de terre
- sel
- poivre
Préparation
- Laver plusieurs fois les orties et hacher grossièrement les feuilles.
- Faire cuire deux grosses pommes de terre coupées en morceaux à l’eau.
- Pendant ce temps, faire revenir une échalote et une gousse d’ail dans du beurre ou de l’huile d’olive.
- Ajouter les orties, les faire revenir quelques minutes, puis couvrir d’eau ou mieux de bouillon de poule.
- Lorsque les orties et pommes de terre sont cuites, passer le tout au mixeur en veillant à ajouter l’eau de cuisson des orties au fur et à mesure pour contrôler l’épaisseur de la soupe.
Jeter le froc aux orties
Un dicton de circonstance qui signifie «renoncer à l’état monacal ou ecclésiastique». Le mot froc à prendre dans son sens ancien, désigne la partie de l’habit des moines qui recouvre la tête, les épaules et la poitrine.